Il existe quatre types de violence conjugale : physique, émotionnelle, sexuelle et économique.

La violence physique désigne toute atteinte physique portée à la victime. Par exemple, battre, donner des coups de pied, gifler, tirer les cheveux, étouffer, pousser, brûler, mordre, saisir de force par la main ou utiliser une arme. La violence physique peut entraîner ou non des blessures nécessitant des soins médicaux.

La violence sexuelle implique la violation de l'intégrité corporelle de la victime. Il s'agit de toute atteinte sexuelle, par exemple le viol ou la tentative de viol, les rapports sexuels forcés ou violents, la participation violente à un acte sexuel, la prostitution ou le harcèlement sexuel contre la volonté de la victime. Il s'agit également de comportements qui limitent les droits reproductifs de la victime, comme le fait d'empêcher l'utilisation de méthodes contraceptives et de forcer ou d'empêcher un avortement.

La violence émotionnelle désigne toute atteinte verbale, émotionnelle ou psychologique. Par exemple, les menaces régulières, les insultes, l'intimidation, les menaces de violence physique ou sexuelle, les menaces d'enlever les enfants, les injures et le dénigrement, le chantage affectif, la persécution et le harcèlement (filature, attente à la maison ou sur le lieu de travail, appels réguliers et non désirés, envoi de messages ou d’emails), l'isolement (par exemple l'interdiction de rencontrer ses amis et ses parents).

La violence économique désigne tout acte visant à subordonner la victime et à la rendre financièrement dépendante de l'oppresseur. À cette fin, l'oppresseur utilisera sa situation financière supérieure comme une arme, par exemple en dissimulant ses revenus, en dépossédant la victime de ses revenus, en empêchant la victime d'avoir des revenus ou en ne fournissant de l'argent que lorsque la victime a répondu à la demande de l'agresseur. Parmi les exemples spécifiques de violence économique, on peut citer le contrôle des dépenses de la victime et du revenu familial, le retrait de la carte d'assurance maladie de la victime, le fait d'empêcher le partenaire de travailler ou de faire des études, etc.

Ressources

Dernière mise à jour 06/11/2023