Les victimes directes des crimes de haine sont les personnes qui possèdent effectivement la caractéristique qui a motivé l'auteur à commettre le « crime de haine » et contre lesquelles le crime a été dirigé.

Lorsque l'auteur choisit sa victime en raison d'une caractéristique qu'elle possède effectivement, et qu'il commet le crime ou délit contre elle, la victime est considérée comme une victime directe. C'est la situation la plus courante dans les crimes de haine. La situation inverse se présenterait si l'auteur croyait à tort que la victime possédait la caractéristique en question, alors qu'en réalité elle ne la possédait pas. On parle alors d'une erreur de perception.

exemple Un auteur qui a publié des messages homophobes à plusieurs reprises sur les médias sociaux met le feu à la porte de la maison d'un couple homosexuel. Cet acte peut être considéré comme un "crime de haine" et le couple homosexuel est la victime directe de cette infraction pénale. 

Bien qu'il y ait généralement une ou un petit nombre de victimes dans une telle situation, les victimes sont habituellement choisies en fonction de ce qu'elles représentent, plutôt que sur une base personnelle. Il convient de noter que les crimes de haine sont commis dans le but d'envoyer un message non seulement à la victime, mais aussi à la communauté plus large à laquelle elle appartient.  

exemple Une personne est agressée à la sortie de la messe dans une église locale. Au cours de l'agression, l'auteur a proféré des insultes à l'encontre de l'Église catholique romaine. Dans cette situation, l'auteur n'a choisi personne en particulier, mais a plutôt choisi un membre de la communauté au hasard.

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Dernière mise à jour 25/10/2023